VOUS AVEZ DEMANDE LE 1118 ...
NE QUITTEZ PAS
Vendredi 13 … bon ou mauvais présage ?
Chez les PASQUIER, c’est l’effervescence et il n’est que 3 heures du matin ; ca va être le jour le plus long.
14 heures, rendez-vous chez Pépé, 1er briefing d’une longue série. Nous partons récupérer Christophe à Genève. Cette fois, c’est parti l’aventure peut commencer, le STAFF est au complet, au revoir Veigy, Bienne nous voilà !
Dans les 3 voitures c’est le même topo : des pronostics, des impressions, des rires, des rêves … Même le bus de Pépé se fait du « mauvais huile » !!! Fort heureusement pour nous, nous n’étions pas dans des décapotables. Les kilomètres défilent, le paysage est magnifique nous roulons tout près du lac de Neuchâtel, idyllique, même la météo est de la partie et a l’air de vouloir nous épargner de ses mauvaises prévisions. 18 heures, arrivée à Bienne. Moto-shop, sex-shop, 4 feux rouges, première à droite et c’est la patinoire : il est temps d’entrer dans la partie, les jeux vont commencer. L’ambiance est à la fête. Ensemble nous allons récupérer LE dossard (1118), inscrire Chantal, Odile et Sylvie pour le semi-walking, et acheter les dossards des coachs. Retour au camp de base : le STAFF s’affère. Chacun son rôle, Philippe notre cuisinier aidé de Pépé, Chantal et Odile prépare le repas (au menu sucres lents bien sûr !) Christophe, Stéphane, Christian et Sylvie préparent les sacs qui vont suivre Jacques tout au long de sa course. Quant à Jacques il court déjà d’un endroit à l’autre, il essaiera de dormir, mais en vain, l’ambiance n’est pas au repos mais bien à la fête. Notre camp est en ébullition. Autour de nous, les « cent-bornards » se multiplient. La (ou plutôt les) tension(s) sont palpables. Samuel et Gene Vincent nous ont rejoints. Ensemble nous partageons un bon repas, l’air est glacial, il est difficile de croire que nous sommes mi- juin ! L’heure tourne, il est 21.30 h., il faut y aller ; nous nous rapprochons de l’ère de départ. 21.45 h ; départ de l’équipe des suiveurs à vélo qui vont chevaucher « leur monture » durant plus de 10 heures. Jacques rejoint ses 2800 compagnons de route, LA course va être lancée. Quelle ambiance ! Derniers encouragements, dernières photos-souvenirs, dernières accolades. Le compte à rebours est lancé 9, 8, 7, l’émotion est palpable … 6, 5, 4, la foule applaudit de plus en plus fort, comme pour leur dire « bravo, nous sommes avec vous », 3, 2, 1 « pan » c’est parti : sous des trombes d’applaudissements et de cris de joie. Même le suisse-allemand devient chantant dans les haut-parleurs, c’est dire !
Et pendant ce temps-là …, les bleus encaissent les buts hollandais ! ...
22.30 h. Chantal, Odile et Sylvie rejoignent la ligne de départ, sous les applaudissements de Philippe et Pépé, elles s’élancent pour le semi-walking, qu’elles couvriront en 3 heures, tout en papotant … La température est fraîche, mais juste ce qu’il faut pour marcher. Aarberg, elles retrouvent enfin Pépé. Quelle patience et même pas une tune pour boire une petite Binch ! Chapeau aux filles et à Pépé ! Nous partons rejoindre Philippe qui a déjà massé une première fois Jacques à Oberramsem (38ème km.). Les heures et les kilomètres vont s’égrainer. Après un embouteillage pour Philippe et quelques kilomètres d’autoroute pour Pépé et les filles, nous voici réunis. Allo, Stéphane tango ici Philippe tango « où êtes-vous ? » « nous arrivons dans une dizaine de minutes, Jacques a froid, il lui faut un thé chaud. » « Compris, c’est comme si c’était fait ». Jacques arrive donc à Kirchberg (56ème km.), il a mauvaise mine, il a froid, et souffre de crampes. Les coachs eux aussi souffrent du froid. 2ème massage pour Jacques. Il doit déjà repartir, et seul cette fois, pour 12 kilomètres environ dans la nuit noire et glaciale. Nous sommes un peu inquiets. Rendez-vous est pris pour Gerlafingen (67ème km.). Malheureusement, le parcours des voitures n’est pas bien indiqué, nous perdons du temps à chercher et Jacques lui, il avance. Nous ratons donc notre rendez-vous. Le jour se lève, une tartine beurrée avec amour par Pépé pour chacun de nous et nous nous élançons pour ne pas rater le prochain, Bibern (76ème km.). Les coachs nous appellent, « nous serons là dans 10 minutes, il est bien ». Effectivement, c’est un Jacques plaisantant, les bras en l’air en signe de Victoire que nous voyons arriver, il s’assoit, baisse son pantalon, prêt pour un massage. Et hop, le voila reparti. Cette fois, nous sommes confiants. Prochain rendez-vous : Bürren (88ème km) Pépé part à la rencontre de Jacques qui « vole » ; il ne s’arrêtera même pas, mais échangera quelques mots avec son ami Pépé, il est lancé. Nous repartons pour Ziel (100 km.) : comme dirait Jacques : « Ca sent bon l’écurie ! ». L’arrivée : moment magique. Pépé part pour courir le dernier kilomètre avec Jacques. LES VOILA, Jacques, Christian, Christophe et Stéphane vont passer la ligne d’arrivée après 10.20 h ; de course. C’est magique, la foule applaudit. Séquence émotion : Jacques tombe dans les bras de Samuel qui n’est pas peu fier de son père ! Congratulations.
Belle aventure humaine. Tout était tellement parfait qu’on a l’impression que c’était un rêve. On doit repartir pour Veigy, mais on est tellement contents : ON A REUSSI, on flotte … c’est la folie, le bonheur, on a de la peine à se quitter. Un dernier verre de l’amitié et c’est l’autoroute qui défile. Dans les 3 voitures, c’est le BONHEUR Rendez-vous est pris pour le soir, on voudrait que ça dure encore et encore.
Merci et Bravo Jacques,
Merci et Bravo Christian,
Merci et Bravo Christophe,
Merci et Bravo Stéphane,
Merci et Bravo Pépé,
Merci et Bravo Philippe,
Merci et Bravo Chantal,
Merci et Bravo Odile,
Merci Samuel et Gene pour ce GRAND MOMENT.
Merci aussi à Sylvie et Sophie de nous avoir « prêté leur moitié ».
On a hâte cette fois d’être à Veigy pour partager notre joie avec tous les Traînes la Grolle qui attendent le CENT-BORNARD.