Nous voici 5 Traine-la-Grolle réunis en ce dimanche matin pour participer à la Capeçonne, 8ème course de Publier dont le départ est organisé depuis la Cité de l’Eau.
Contrairement à l’annonce météo, le temps est assez clément et les températures, assez fraîches au lever, s’adoucissent peu à peu. Nous nous permettons alors d’exhiber fièrement nos beaux tee-shirts aux couleurs du club. Une petite photo ?
Sylvie qui participe à la marche est déjà partie. Pépé, Philippe, Jacques et moi nous échauffons tranquillement le long du lac : le panorama est magnifique. La course promet d’être belle avec un tel paysage. Quelles envolées allons-nous faire dans un décor comme celui-ci ! Ce sera une belle course, ça c’est sûr.
Pan ! Le départ est donné. Démarrage sur le plat au travers des maisons. Comme d’habitude, tout le monde se rue dans le premier kilomètre. Puis c’est la traversée de la voie ferrée en direction du bois.. Tiens, c’est sympa ce petit chemin de cailloux..
Une petite côte permet d’étirer la file et évite que les coureurs ne se marchent, heu courent, sur les pieds. Nous surplombons la plaine : on a une belle vue sur la ZAC et le lac.. Sympa : ça change du plat pays Veygicien. De toutes façons, nous allons certainement redescendre ensuite pour rejoindre le plat des bords du lac..
Non, encore une autre montée et puis une autre.. Ca devient un peu plus dur. Les gambettes chauffent, le souffle devient plus court. On entend les petits « zoziaux » dans les arbres, chouette c’est le printemps. Oh, ça va certainement redescendre ensuite.. Nous continuons à monter. Le chemin se rétrécit dans les bois. Nous trottinons les uns derrière les autres. Ca monte toujours. Ce n’est pas la course pressentie mais plutôt un trail ! On constate le manque d’entraînement dans les pentes.
Nous croisons les premiers coureurs qui redescendent.. Ah enfin, le demi-tour n’est pas loin. Nous sortons du bois et débouchons sur le golf : la pente devient de plus en plus raide et oblige la plupart d’entre nous à marcher pour atteindre le bout de la montée et le haut du golf.. Pfff…Les jambes brûlent. Là, la file s’étire vraiment.. Puis c’est enfin la descente ! Nous retraversons le golf et retrouvons notre bois. Ca y est le demi-tour est fait : nous allons certainement redescendre dans la vallée et finir nos kilomètres sur le plat.
Mais non, on aperçoit de nouveau une superbe grimpée, puis une descente et une grimpée et une descente. Ce sont les montagnes russes ma parole! Les Gentils Organisateurs nous encouragent: « Cré nom de nom, ils le peuvent, c’est sûr ! Nous avoir concocté un tel casse-pattes, c’est du grand art. Et puis ils doivent certainement se marrer de voir nos têtes cramoisies ». Une pancarte indique : « la bosse à Jean-Luc ». C’est pas du 15% c’est du 50 %!!! A 4 pattes, la langue pendante, nous arrivons difficilement en haut. « Là, c’est la dernière, c’est pas possible autrement ». Nous longeons un champ, une gentilles dame nous propose de l’eau.. « Non merci c’est gentil, pas le temps. » Purée ! Quand est-ce qu’on retourne en bas ?!!! Aie aie les gambettes. Et puis attention aux descentes aussi raides que les montées : un accident est vite arrivé et peut compromettre les prochaines sorties..
Les traversées de champ sont également très dangereuses pour les chevilles.. En contrebas, on voit des coureurs qui passent en dessous.. Vu le chrono, le parcours arrive dans son dernier tiers.. La Chapelle de Saint Etienne marque le point de retour vers la vallée.. Ah enfin le plancher des Vaches du Lac ! Après encore de belles descentes, nous voici arrivés sur le bitume de la route. E-N-F-I-N !
Les muscles habituels peuvent enfin reprendre le fil de la course. Nous entendons les voix tonitruantes de l’arrivée au loin. Courage, nous y sommes bientôt. La dame du dernier poste de contrôle nous crie : « Plus qu’un kilomètre ». En fait, j’ai dû mal entendre, car c’est plutôt 2 km qui nous sépare de la fin. La fatigue se fait sentir.. Pfff pfff pfff… Les derniers mètres se font difficilement. Le lac est toujours au même endroit que tout à l’heure mais difficile d’apprécier la beauté du site.. Ce qui importe c’est d’arriver. Puis des gens et une banderole.. Ca doit être là. Un Gentil Organisateur me tend les bras pour m’arrêter. « Oui oui c’est bien là ». Remise de dossard. Retrouvailles avec les autres Traine-la-Grolles.
Nous sommes tous abasourdis de la virée ! Sylvie nous raconte sa marche en solo, le même parcours que nous. Finalement, ça ne lui a pris qu’un petit quart d’heure de plus pour boucler la boucle. Comme quoi !
Comme dit Jacques, « c’est un parcours sélectif » !
Bien contents de pouvoir nous reposer dans l’herbe sous un petit soleil de bienvenue, nous dégustons une bonne « soupe des cailloux », spécialité du coin, avec de la tomme et une tranche de pain. Merci les organisateurs, cette soupe était vraiment délicieuse.
Une partie de lancer de Charentaise est organisée et Jacques tente de s’y démarquer. Malheureusement pour lui, il loupe tous ses essais. Déçu, il décide alors de partir de la fête avec Sylvie et Philippe..
Nous sommes restés avec Pépé.. Bien nous en a pris car même si les podiums ne nous ont pas tendus les bras, notre présence lors de la tombola nous a fait gagner un beau panier garni.. On a loupé de peu les VTT qui suivaient… Mais on ne désespère pas pour la prochaine fois…
Merci aux organisateurs pour cette jolie fête locale et conviviale.